"On a parfois besoin de trouver une façon de revenir à un équilibre émotionnel et nerveux. Il faut donc faire preuve de sollicitude envers soi-même, prendre soi de soi", précise Saverio Tomasella.
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"C'est un temps particulier dans la narration personnelle. Il y a un ancrage identitaire, une continuité, ça permet de renforcer le sentiment d'identité personnelle, les moments clés de notre vie", explique le médecin psychiatre et auteur.
"Quand on rencontre une victime, qu'elle raconte son traumatisme, il y a des associations qui vont se faire dans l'imaginaire du professionnel. Par exemple, on va associer le mot "homme" et le mot "grand" au mot "agresseur". Ce sont des association qu'on ne faisait pas avant mais qui m'ont contaminées", précise l'autrice.
"Une personne souffre de troubles anxieux lorsqu’elle ressent une anxiété forte et durable sans lien avec un danger ou une menace réelle, qui perturbe son fonctionnement normal et ses activités quotidiennes”, explique l’INSERM.
Lorsque l'isolement rime avec troubles dépressifs ou relation amoureuse toxique, cet exil émotionnel peut s'avérer nuisible. Ainsi, comment déceler les signes, aussi bien chez soi que chez ses proches ? Delphine Py, psychologue et conférencière nous donne les clés.
“Le simple fait de modifier de petites activités quotidiennes peut avoir un impact profond sur votre mémoire et votre cognition. Alors, allez-y et pratiquez la neurobique dès aujourd'hui - il y a de fortes chances que vous vous sentiez plus fort à chaque série”, explique Jim Kiwk.
“Vous savez que vous connaissez ce mot, vous avez ce souvenir en mémoire, il y a une trace quelque part mais le mot, la succession précise de lettres, n’est pas accessible au moment où vous la cherchez”, explique la neuropsychologue.
"La croyance que le véritable amour peut survivre à tous les défis”, “l'idée qu'il ne peut y avoir qu'une seule âme sœur”, “mettre le véritable amour sur un piédestal” et “l'idée qu'il peut y avoir un lien instantané et irrévocable avec la bonne personne" président une forte chance d'être victime d'une arnaque amoureuse en ligne.
À l’approche de Noël et du Nouvel An, l’humeur festive est généralement de mise. Pourtant, anxiété, irritation et tristesse viennent frapper à la porte de certains, victimes du blues des fêtes de fin d’année. Décryptage.
Célébration divine muée en rituel capitaliste, pour certains, Noël serait moins vécu comme une réjouissante tradition folklorique qu’une pesante obligation aux 1001 injonctions. Entre angoisse réprimée et dégoût assumé, décryptage d’un tabou en voie de normalisation.
Plus de dix ans après le début de #MeToo, le procès des 51 violeurs de Gisèle Pelicot jette une lumière crue sur l'état des rapports femmes-hommes dans notre société. Mais il bouleverse aussi profondément les femmes. En témoignent celles que nous avons rencontrées.
Un roman nous bouleverse, une peinture nous émeut, une musique nous fait frissonner, tous agissent comme des médicaments. Le beau nous fait concrètement du bien, apaisant souffrances psychiques et physiques.
Sous le poids des injonctions familiales ou professionnelles, les femmes ont souvent le sentiment de ne vivre que pour les autres. Nos témoins, elles, ont décidé d'injecter une dose d'égoïsme dans leur quotidien. Pour mieux retrouver leur souffle. Une audace qu'elles disent résolument salutaire.
"Je ressentais le besoin de me recentrer sur moi-même et de couper avec ce flux d’informations incessant" : dans une vidéo publiée sur YouTube mardi 19 novembre 2024, l'influence Léna Mahfouf, aka Léna Situations, annonçait qu'elle avait passé un mois entier sans écrans.
"Les perceptions fantômes désignent des sensation de mouvement qui ressemblent à ceux d’un foetus chez une mère ayant connu une grossesse, plusieurs mois ou plusieurs années après l'accouchement", commence la psychiatre Lucie Joly.
Pour les victimes ayant survécu aux attentats, certaines traces restent, les laissant piégées dans un passé impossible à oublier. En cause ? Une boîte à souvenirs qu'ils pourraient comparer à une prison mentale : la mémoire traumatique. Témoignages.
“Plus la blessure est grande, appartient à une catégorie existentielle, plus la notion de guérison est contestable”, tempère le psychiatre Christophe André. Ainsi, le pouvoir du temps sur nos blessures ne s'appliquerait pas à toutes, confirment Alba et Félix.
Épuisées d'avoir à penser à tout - enfants, conjoint, travail, loisirs, parents vieillissants - les femmes sont victimes du “rest gap”, une inégalité de repos à l’origine d’une fatigue psychique et physique intense.
Ridiculisée, moquée, dénigrée… Celle qui incarnait jusqu’à présent un repoussoir face à une gent masculine au sexisme décomplexée semble s’ériger désormais en figure d’émancipation assumée. Un retour de stigmate auréolé de pop-féminisme qui s’inscrit dans une société patriarcale en pleine implosion.
Cette nouvelle discipline spirituelle propose de travailler sur les mémoires inconscientes héritées de nos incarnations antérieures pour lever les blocages, dépasser nos souffrances et dissoudre les schémas répétitifs. Prêtes à y croire ?
“C’est la voix dans notre tête qui nous murmure le doute, la peur et la critique aux moments les plus inopportuns, entravant notre chemin vers le succès”, commence le psychologue Mark Travers, auprès de "Psychology Today".
Qu'ils découvrent la nature ou s'y confrontent au travers d'expériences extrêmes, les héro.ïne.s de ces programmes audio nous racontent leur voyage, devenu un véritable périple intérieur.
Partir en solo pour découvrir des ailleurs, mais aussi pour se retrouver : beaucoup en rêvent mais n'osent pas. Quelques pistes pour goûter à cette liberté.
"Cultiver l'espoir implique de fixer des objectifs clairs, de planifier et de prendre des actions concrètes, tandis que cultiver l'optimisme se concentre davantage sur le maintien d'une attitude positive et la perception des situations sous un angle favorable”, explique la psychologue Delphine Py.
Qu’il survienne autour de la quarantaine ou la cinquantaine, ce temps de passage éprouvant interroge jusqu’aux chercheurs. Est-ce une réalité physiologique, ou psychique ? Nous concerne-t-il tous.tes ? Peut-on l’éviter, ou l’adoucir ? Parole aux pros.
"L'autocompassion c’est le fait de pouvoir se soutenir, s’épauler, s'apaiser, se réconforter dans des moments difficiles comme on le ferait avec un proche en difficulté. Finalement, c'est essayer de développer des attitudes bienveillantes, soutenantes et aidantes envers soi", explique Marine Paucsik, psychologue.
"Il y a plusieurs voies par lesquelles l'intestin envoie des messages au cerveau : d’abord par le nerf vague, qui innerve les deux premiers tiers de l’intestin”, explique le docteur en psychiatrie et neurosciences Guillaume Fond.
"Dès le début, j’ai su qu’elle avait des problèmes. Mais j’ai l’habitude de voir le potentiel chez les gens et de croire leurs paroles et je ne me suis pas immédiatement mise dans la position de la sauveuse".
Challenge aussi inconfortable que salutaire, affronter sa propre toxicité avec lucidité serait l’ultime sésame d’un quotidien émotionnellement apaisé, dans son rapport aux autres comme celui avec soi-même. Ou quand se faire face permet de se (re)trouver.
“Dans la perception du vieillissement, il faut prendre en compte deux éléments, D’abord, ma perception de la vieillesse, ce que je ressens, ce que je vis, ce que je vois quand je me regarde - les rides, les cheveux blancs, mon énergie. Puis il y a le regard que les autres ont, l’entourage, les médias, la société”, commence Melissa-Asli Petit, sociologue et dirigeante de Mixing Generation.
"L'autocompassion c'est avoir un regard bienveillant sur soi. Le pardon, c'est s'affranchir de la culpabilité face à l'échec", détaille la psychologue et doctorante Marie Riebel.
"Exposé en permanence à des stimuli numériques (notifications, vidéos courtes, fils d'actualités…), notre cerveau finit par adopter un mode de fonctionnement similaire à celui des algorithmes des réseaux sociaux", commence la psychologue Delphine Py.
"On a le sentiment que le cerveau tourne en boucle, sans jamais pouvoir l'arrêter. C'est comme si on avait perdu le frein. On ne peut arrêter les pensées de tourner en boucle, peu importe l'activité que l'on est en train de faire", détaille Louise Aubery.
"Il y a évidemment le risque d'être exposé à des événement violents - kidnapping, bombardements, scènes morbides sans y être préparé. Ce sont des choses qui arrivent même si cela reste exceptionnel", détaille Nicolas Veilleux, psychologue coordinateur de la cellule de soutien psychosocial au sein de Médecins Sans Frontières.
Trois stratégies, plus ou moins efficaces s'offrent à vous pour restaurer votre pouvoir de concentration : imaginer votre futur vous, créer des blocs de temps libre pendant la journée et apprendre votre propre rythme d’attention.
L’hypersensible peut être à fleur de peau et se sentir parfois en décalage avec ses émotions. Les réactions peuvent parfois être sous-estimées par l’entourage avec des remarques blessantes. Le décryptage de Anne-Laure Benattar, thérapeute psycho-corporelle.
"Certains ont l'impression que choisir c'est abandonner tout le reste. Ils ont peur de prendre la mauvaise décision, l'horizon est trop large pour eux. Ils se disent 'si je choisis ça, j’abandonne ça mais si je ne choisis pas ça, je perds ça'. Leur stress est lié au fait qu'ils anticipent tout ce qui pourrait se passer", explique la psychanalyste.
Qu'est-ce qu'une femme puissante ? Comment prendre sa place et l'assumer ? Nous avons passé à la question la psychologue, philosophe des sciences et éthologue belge Vinciane Despret. Riche de son parcours et de ses thèmes de recherche, elle nous éclaire sur ce pouvoir singulier qui nous rend différentes des hommes, esquissant de nombreuses pistes de réflexion. Et d'action.
"La frustration, la déception, la tristesse... Elles sont toutes emmagasinées dans nos hanches", confirme Christine d'Angelin*, professeure de yoga, à Lyon.
"Être dépendant de l’approbation des autres c’est faire face à des difficultés dans l’affirmation de soi. C’est avoir du mal à exprimer ses besoins quand on ne sait pas si ceux-ci vont correspondre à ceux des autres. Mais c'est aussi éprouver de grandes difficultés à dire quand quelque chose de nous convient pas", détaille Boris Charpentier.
"On établit à un an le deuil prolongé car au bout d'une année, tout s'est passé au moins une fois sans le défunt. Tous les anniversaires ont eu lieu en son absence", explique le psychiatre.
"Nous dépensons quand nous allons mal car nous confondons 'avoir' et 'être' Nous parvenons à nous convaincre qu’en possédant de nouvelles choses, en acquérant des biens, nous allons colmater un manque existentiel", explique le psychologue clinicien Joseph Agostini.
"Quand il y a un 29 février j’en fais un événement. Par exemple, cette année je pars en week-end avec tous mes amis pour fêter mon anniversaire”, commence Philippine, 23 ans.
"Le tension artérielle, le sommeil, le cycle insulinique, la glycémie, les rythmes biologiques hormonaux. Le deuil altère la santé dans son ensemble, de façon simultanée. C'est un mécanisme global de détérioration", continue le psychiatre.
"Le syndrome du moment parfait, c'est avoir des attentes élevées, voire irréalistes, concernant un événement spécial et là une soirée en amoureux", commence Delphine Py, psychologue.
“L'image de soi ce n’est pas juste se demander si on trouve qu’on a de la valeur, à nos yeux ou à ceux des autres, mais est-ce qu’on se voit à peu près justement", explique la psychologue Laurie Hawkes.
"L'anxiété est un symptôme. Quelque chose est responsable du fait qu’on reste anxieux. On peut être juste anxieux mais ça veut dire que quelque chose n’a pas été fait correctement. On n'a pas acquis ce sentiment de sécurité intérieur", explique Maria Hejnar.
"En apprenant à affronter ces difficultés, à trouver des solutions, à prendre du recul, les personnes concernées peuvent laisser se fissurer peu à peu le masque de l’imposteur pour révéler leur vraie nature et avancer plus confiantes dans la vie", rassure l'autrice dans son livre.
Dans son ouvrage "Mon shadow work journal" (Ed. Marabout), le docteur en psychologie, Emeric Lebreton, explique que, quand la lumière correspond à la part de notre être que nous montrons chaque jours à celles et ceux que nous côtoyons (image lissée, défaut gommés… Le tout pour se faire accepter), l’ombre est profonde et complexe.
"D’un point de vue scientifique, il est essentiel de les distinguer pour comprendre leurs effets et à quoi ils servent. D’un point de vue clinique, quelqu'un qui a beaucoup d’empathie pour autrui mais pas envers lui-même, ou qui ne sait pas la gérer, peut se voir tomber dans des états délétères", explique la psychologue.
"Le 'spaving' est une technique psychologique visant à faire croire au consommateur qu’il économise quand il dépense encore davantage qu’à l’accoutumée. C’est une façon de déculpabiliser notre rapport à l’argent", explique Joseph Agostini, psychologue.en soldes, dans ma tête, je gagne de l'argent
Défi pour l'ego teinté de mauvaise foi, l’ incapacité à reconnaitre ses torts résulterait d’une lutte interne entre image de soi, rapports aux autres et vérité objective. Des barrières psychologiques aux racines profondes qu’il n’est pas impossible de surmonter.
Solitaire, geek, sociable, superficiel, immature ou encore sans personnalité... Et si les autres nous jugeaient en jetant un coup d'oeil à notre fond d'écran ?
Véritable extension de notre psyché, le Smartphone est devenu un incontournable de notre quotidien et parfois, notre rapport à cet objet devenu si courant, peut présager d’une anxiété en sourdine. La preuve par 7.
Les au revoir à un personnage qui a rythmé nos journées ou accompagné un moment difficile de notre vie est loin d’être anodin. Certaines personnes trouvent des subterfuges pour mieux gérer l’impact émotionnel. Explications.
"On doit partager cet évènement avec un autre évènement. Ce peut être compliqué de mobiliser les gens : ils n’ont plus de sous ou des difficultés à s'organiser. Et il y a le manque d'attention, quand l'anniversaire est dilué dans quelque chose d'autre", explique la psychologue Delphine Py.
"Noël n'est pas une période simple pour beaucoup de monde. Elle génère énormément de stress et de solitude et cela peut se voir avec l'achat de cadeaux de Noël au dernier moment", explique la psychologue Line Mourey.
"Quand je suis arrivé dans ma boîte actuelle, un collègue m’a dit que si je voulais m’intégrer, il fallait boire. Mais même s’il y a des regards ou des remarques, ce n’est pas ça qui va me faire flancher", témoigne Théodore.
"J’adore Noël donc c’est aussi un réconfort pour moi de m’y plonger au moment de la rentrée pour contrer la dépression post-vacances. Là, j'ai déjà tout emballée, je suis tranquille", confie Inès, 27 ans.
“Pleure un bon coup, ça ira mieux après !” Cet adage dit vrai : laisser les sanglots s’échapper permet de relâcher la pression. Et ce ne serait d’ailleurs pas le seul bénéfice des larmes… On fait le point avec une psychologue.
D'autant que "les échoïstes sont souvent attirés par les narcissiques précisément parce qu'ils ont tellement peur de surcharger les autres ou de paraître 'nécessiteux' que d'avoir quelqu'un qui aime prendre toute la place, comme le font souvent les narcissiques, est une sorte de soulagement ; mais c'est un prix élevé à payer pour un répit face à leurs angoisses", analyse Craig Malkin.
"Je compare ce que les gens pourraient m’apporter avec ce que je m’apporte déjà à moi-même. (...) Derrière, il y a aussi la peur de faire rentrer quelqu’un dans ma vie et d’être déçue, d’être abandonnée, comme je l’ai été quand j’ai été harcelée et que je me suis retrouvée toute seule".
"Quand on se coupe de ses ressentis, on ne prend plus le temps de se comprendre et on est plus à risque de se laisser guider par les scripts sociétaux, selon lesquels il faudrait absolument être en couple, avoir des enfants…", appuie la thérapeute de couple.
Pour le Times, Suzanne Degges-White ajoute qu'en "général, les personnes qui souffrent d'anxiété sociale peuvent hésiter à faire des démonstrations d'affection physiques envers les autres, y compris des amis".
"C'est quelque chose qui s’est installé insidieusement, mais logiquement, parce que les personnes ont pris l’habitude d’être 'dans' et sur leur téléphone tout le temps. C'est presque devenu une extension de notre corps", assure Marion Blique, psychothérapeute.
Depuis plusieurs mois, chaque fait d'actualité vous fait plonger dans une spirale de stress dont vous n'arrivez pas à sortir. Eco-anxiété, surinvestissement émotionnel... et si vous aviez "l'esprit collant" ?
"On demeure optimiste en dépit de la ‘triade tragique’ […] une triade constituée par ces trois aspects de la vie humaine que sont : la souffrance, la culpabilité, la mort”, propose comme définition son théoricien, le psychiatre Viktor Emil Frankl.
Il y a les réseaux sociaux, les chaînes d’informations en continu, les smartphones et leurs notifications qui pop dans tous les sens : pour préserver leur santé mentale et leur sérénité d’esprit, de plus en plus de personnes se coupent de l’actualité. Un geste salvateur préconisé aussi par les professionnels de la santé.
Santé cardiaque. Sommeil. Performances. Apaisement émotionnel profond. De nombreuses études posent l’acte de pardonner comme puissant remède pour mieux vivre. Que se passe-t-il dans le cerveau quand on lâche vraiment prise sur nos rancœurs ?
"Au moment où on vit les choses, il faut faire attention à la focalisation de notre attention, à conscientiser les choses que nous vivons. Attirons notre attention sur ce que l'on fait. Nos souvenirs seront alors plus engrammé, encodés de manière plus forte", explique la professeure en neuropsychologie.
Introspection non-linéaire d’ascendance identitaire, le coming in révèle la difficulté - parfois trop souvent méconnue - de révéler sa différence à soi-même, avant même de pouvoir la dire aux autres. Une acceptation tantôt naturelle, tantôt conflictuelle, qui exige de briser en amont ses propres préjugés hétéronormés.
"En tant que lieu originel de la domination masculine et de l’infériorisation des femmes, le corps enceint constitue un enjeu central : en reprendre possession, c'est s’attaquer au socle même du système patriarcal", explique la philosophe Camille Froidevaux-Metterie.
Automatisme lexical issu de la pop culture américaine, le terme popularisé par Tiktok et consort contribuerait en réalité à véhiculer une approche sexiste des émotions féminines. Explications.
"Pour laisser une trace dans la mémoire, il faut utiliser différents sens (visuels, auditifs, kinesthésiques) afin d’utiliser un réseau de neurones le plus vaste possible", précise la neurologue Catherine Thomas-Anterion.
Manger ses émotions est vu d’un mauvais œil, le concept est parfois même érigé comme un problème qu’il faudrait à tout prix régler. Pourtant, cette diabolisation nous blesse.
Souvent jugé à tort comme relevant d’un déficit de l’affect, l’alexithymie s’apparente en réalité à un assourdissant silence des émotions dont le mutisme apparent dissimulerait une réalité psychique aux antipodes du néant. Explications avec Céline Jouanne, psychologue clinicienne et spécialiste du sujet.
"La compersion fait référence au sentiment de bonheur et de joie qu’on ressent quand quelqu'un qui nous est cher est lui-même heureux", relate le psychologue Boris Charpentier.