Tandis que la société nous présente l'état amoureux, passionnel et dévoué comme le seul qui nous rendrait vraiment heureux, il se différencierait de l'amour durable et sain, celui avec un grand A. Car tomber amoureux ne serait que le prélude du fait d'aimer.
Ce sentiment, qui ravive la confiance et l'estime de soi, peut-il nous surprendre à n'importe quel moment de la vie ? Oui, répondent nos témoins, ces femmes dont le cœur éteint s'est remis à palpiter. Mais à une condition : être disponible à la rencontre.
Qu’elle soit fugace ou éternelle, la première histoire d’amour n’en reste pas moins mémorable. Au point, parfois, de la mettre sur un piédestal, pour le meilleur comme pour le pire.
Conceptualisée par Dorothy Tennov dans les années 80, la limérence fait référence à "une forme de fantasme, d'amour obsessionnel, à l'encontre d'une personne, d'une relation en attente, afin qu’il y ait un sentiment réciproque. C'est une attirance par l’inaccessible", commence la psychologue Maïté Tranzer.
Pour certain.es, après une rupture, aimer à nouveau est essentiel pour continuer à avancer. Mais pour d'autres, il est urgent de laisser le temps et la solitude apaiser les peines.
"Il y a certainement des moments où nous pouvons rencontrer un partenaire idéal [...] mais d'autres exigences - comme les transitions de la vie, la carrière ou la famille - retiennent notre attention et notre énergie et nous empêchent d'être présents pour cette personne", explique la psychologue Tara Lally à 'Women's Health'.
Avoir oublié son ex, s’aimer soi-même, avoir guéri de ses névroses…. Alors que la liste des prérequis à la mise en couple ne cesse de s’allonger, certains s’interrogent toujours plus sur leur capacité à remettre le pied à l’étrier. Et si, finalement, on ne l’était jamais ?
Ils se connaissaient depuis 19, 7 et 2 ans quand ils ont décidé de transformer leur amour amical, en amour amoureux. De meilleurs amis à amants, puis compagnons, ils ont décidé de sauter le pas qui intrigue beaucoup, mais qui effraie énormément.
Comment se dit-on “je t'aime” quand on a 18 ans et que l'on habite à Corbeil-Essonnes, dans la banlieue sud-est de Paris ? Entre rendez-vous champêtres, tabous sociaux, pression et codes des quartiers, Janelle, Farah, Margaux et Nolane nous racontent, avec leurs mots, les enthousiasmes et les espoirs de leur jeune couple.
Entre réaction neurochimique, conditionnement socio-culturel et projection fantasmatique, l’idéalisation de l’être aimé conduit à ignorer des aspects de sa personnalité. La faute à l’amour ? Rien n'est moins sûr.
Saint Graal amoureux censé couronner nos individualités inachevées du sceau de l’absolu, l’âme sœur continue d’animer nos vies sentimentales sur fond de compatibilité fantasmée. Et s’il n’y avait, en réalité, absolument personne qui nous était prédestiné ? On fait le point.
Aimer à en perdre la raison, sans que cela ne soit su de l’autre. Loin de n’être que des fantasmes de midinettes en pâmoison, les relations à sens unique peuvent se révéler extrêmement puissantes et structurantes dans notre apprentissage de l’amour.
Si “premier amour” ne rime pas forcément avec “toujours”, nos premiers émois n’en façonnent pas moins les contours de notre vie sentimentale. Démonstration.
On en rêve pourtant depuis l’enfance, de la rencontre vertigineuse, de la passion qui nous embarque... Mais le jour où ça nous frôle, on n’a parfois qu’un réflexe : prendre ses jambes à son cou. Pourquoi avons-nous peur de l'amour?
Lourd, goujat, grossier, misogyne : il est a priori l'homme que l'on éjecte. Pourtant, elles en sont folles et elles l'assument. Mais par quelle magie ?
Pourquoi s’infliger autant de désastres amoureux ? Pourquoi recommencer inlassablement les mêmes mélodrames ? A quoi bon s'accrocher à une personne insaisissable ? Décryptage du "fuis moi je te suis".
Amants d’un soir ou amoureux intérimaire, les pansements affectifs sont souvent présentés comme de simples dommages collatéraux de nos ruptures passées. Une définition réductrice et stéréotypée qui pourrait bel et bien cacher une réalité un peu moins schématique.
Pourquoi sommes-nous si nombreuses à saboter nos belles histoires d'amour? Par crainte d'y laisser notre liberté ? De se retrouver le coeur en miettes ? Certes, les raisons psy ne manquent pas, mais l'époque aussi sait attiser notre peur de l'amour. Enquête pour comprendre ce qui nous paralyse.