Kate Moss, Pete Doherty, Alexa Chung, Sienna Miller et les personnages de la série Skins. Voilà quelques grosses têtes de la culture populaire qui, il y a plus de 15 ans, ont pris la tendance indie sleaze à bras-le-corps. Derrière cette appellation ? Un look essentiellement grunge, un peu bohème et volontairement débraillé.
En gros, tout le contraire de la clean girl au plaquage capillaire parfait et à la silhouette minimaliste qui fait des ravages dans les tendances du moment.
À l'époque, l'indie sleaze n'était pas qu'un effet de mode. Il était question de toute une (contre-)culture revendiquée par la jeunesse, basée sur l'expression de soi et le refus des normes préétablies par la société, en proie à différentes crises économiques et politiques.
Les tatouages délirants (cf l'iconique moustache encrée sur l'index) traduisaient la fougue des Millennials. Leurs cheveux étaient laissés en pagaille et les vestes en cuir capturaient l'esprit rebelle de cette génération qui passait nuit et jour en festival ou en clubs. Contrairement à aujourd'hui, la pression des réseaux sociaux n'existait pas. C'est sans doute pour retrouver un peu de cette spontanéité que l'esthétique qui a régné sur le début des années 2010 revient alors que les jeunes gens rêvent de sortir des contenus ultra scénarisés qui abondent sur TikTok et Instagram.
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