Alors que ses apparitions se faisaient rares, ces derniers mois, Angelina Jolie est partout. Son interprétation de la cantatrice Maria Callas dans le dernier long-métrage de Pablo Larraín, Maria, y est pour beaucoup.

Le mercredi 5 février, l'actrice américaine recevait un prix honorifique au 40e festival du film international de Santa Barbara en Californie. Un événement auquel elle a assisté dans une tenue ivoire composée d'une robe à fines bretelles et d'un blazer. Les deux pièces sont issues de la collection Eveningwear de Brunello Cucinelli.

Angelina Jolie à Santa Barbara le 5 février 2025

L'ambassadeur officiel du quiet luxury

Ce créateur italien est bien connu des amateur-rice-s de luxe. En 1978, cet ex-mannequin, fils d'un paysan devenu ouvrier, décide d'initier une marque qui porte son nom. Il a alors 25 ans et choisit de se spécialiser dans la création de mailles en cachemire. Au fil des années, la griffe diversifie ses propositions.

En 1993, elle lance une ligne masculine puis enrichit ses collections de vêtements d'extérieur, de pièces réservées aux soirées, de chaussures, sacs à main et accessoires. En 2014, c'est une gamme de produits lifestyle qui complète l'offre de Brunello Cucinelli, entré deux ans plus tôt à la Bourse de Milan.

En perpétuelle croissance, l'entreprise est l'une des seules du secteur du luxe à afficher un résultat en hausse en 2024. Et quelle hausse : porté à 1,278 milliards d'euros, le chiffre d'affaires a bondi de 12 % ces douze derniers mois, alors que l'industrie est en berne dans un contexte de ralentissement économique global.

Son succès, le label le doit notamment à sa sélection de belles matières, à sa chaîne de production concentrée en Italie et à l'avènement de l'esthétique quiet luxury ces dernières saisons. Les créations Brunello Cucinelli, élégant camaïeu de beige, de gris et de brique, ont ce chic discret qui plaît à une clientèle élitiste autant qu'aux personnages de la série Succession. Une recette gagnante que la griffe n'a pas l'intention de modifier.