Qui a dit que le pyjama se portait exclusivement de nuit ? À la faveur d’une pandémie mondiale et d'une certaine normalisation du télétravail, le pyjama a opéré ces dernières années une revanche stylistique, le propulsant au “front row” de notre dressing.

Pìèce fétiche dans laquelle on aime trouver refuge après une longue journée, uniforme d'une journée placée sous le signe du selfcare, l'accoutrement de nuit se veut aujourd'hui aussi désirable que n’importe quel autre ensemble, rendant son acquisition bien moins hasardeuse qu’elle a pu l’être.

Exit le temps où l’on se contentait d’un t-shirt au goût douteux de notre adolescence, d’un pantalon à l’élastique détendue ou d'une robe de chambre façon The Big Lebowski. D'où notre question du jour : comment (bien) choisir son pyjama ?

Quel type de pyjama ?

Parce qu’il y a autant de types de pyjamas que de personnes qui en portent, on commence par déterminer le modèle qui correspondra le mieux à nos besoins.

Un pyjama classique façon t-shirt pantalon ? Un modèle plus estival avec débardeur et short ? Ou au contraire une version très chic avec caraco de dentelle et/ou chemisier en soie ?

Pour y répondre, on se fonde sur un critère de taille : le confort. Vous êtes plutôt frileuse ? Optez pour un pyjama ultra-couvrant, quitte à opter pour une combinaison pantalon qui assurera un hermétisme à toute épreuve.

Une tendance aux sueurs nocturnes ? On opte pour le pyjama dénudé. De façon générale, on prendra en compte la saisonnalité et/ou sa tolérance aux températures plus ou moins chaudes/froides.

D'ailleurs certaines préféreront la nuisette au pyjama qui, plus aérée, a le don de rehausser l’uniforme de nuit d'une dose de sexyness non négligeable. Problème ? Certaines pourront déplorer un certain manque de confort, les poitrines les plus généreuses ayant tendance à s'échapper du haut de la nuisette, a fortiori quand on a le sommeil agité.

En revanche, on oublie les cropped-top et brassières trop serrées qui, tout comme les shorts taille haute ultra moulants type cycliste, peuvent serrer la taille, l'estomac et venir perturber la qualité du sommeil. On favorise plutôt un pyjama à sa taille ou un peu plus ample, dans lequel on se sent à l’aise, et dans lequel on peut remuer - au choix - dans son lit ou larver sur son canapé.

Quelle matière pour son pyjama ?

Sans surprise, c'est le coton qui s’invite majoritairement dans la confection de nos pyjamas.

Confortable, respirant, léger et facile à entretenir, on le retrouve sur la majorité des étiquettes, qu'il se décline en jersey de coton pour un effet cocon doux et chaux, ou en gaze de coton pour un rendu plus vaporeux, plus fin, plus respirant.

Quant à la flanelle de coton, c’est celle que l’on porte pour les pyjamas d’hiver, à l’image des modèles en laine, ultra-résistants au froid et à l’humidité. Seul inconvénient du pyjama en laine ? Un lavage plus exigeant, à très faible température et un séchage à plat plus long.

Plus facile à entretenir, le pyjama en peau de pêche séduira aussi les plus frileuses comme les adeptes du vintage. On évite toutefois les pyjamas en polyester et autres matières synthétiques peu respirantes et bien plus polluantes, qui en plus de nuire à notre sommeil se révèlent toxiques pour l’environnement.

Avec un peu de budget, on s’autorise un pyjama de soie, qui a le don de conjuguer confort et élégance. Thermorégulateur, il assure un sommeil d’or été comme hiver sans jamais nous gêner dans nos mouvements.

Et s’il est bien coupé, il peut même être porté de jour, que ce soit pour un Zoom ou une course rapide au supermarché.

Seul défaut ? Comme pour le pyjama de laine, il faudra lui accorder un soin tout particulier au moment du lavage avec, de préférence, un lavage à sec ou en pressing.