"Le point de départ de cette collection est un décor domestique déformé. Je me suis demandé si les codes classiques de la maison pouvaient être traduits dans la mode", explique Jonny Johansson, le directeur créatif d’Acne Studios.
La réponse est oui et se vérifie dès l'entrée de la salle dans laquelle se tient le défilé printemps-été 2025 de la griffe suédoise. Sur les murs, des messages sonf tagués dans une peinture fluo, tandis que les artistes Damso, Eva, Aliocha Schneider, Charlotte Cardin et Willow Smith s’installent dans des canapés au premier rang.
Un set imaginé par le plasticien Jonathan Lyndon Chase sur lequel se côtoient sculptures et lampes, éviers ou radios aux couleurs pop, chinés sur la plateforme Leboncoin avant d'être, pour certaines pièces, transformées en objet d'art. C’est entre ces œuvres, qui seront exposées dans la galerie londonienne Sadie Coles HQ a` partir de mi-octobre 2024, que circulent les mannequins.
Une collection gonflée
Leurs vêtements ? D’abord, une série de pièces qui trompent l’œil. Sont-ce des robes seconde peau, des petits pulls ou des minijupes ? Des manches pendent, nouées autour des épaules, les encolures tombent sur la taille… La taille, justement, qui est l’un des focus principaux du show. Elle est archi haute, sur des jeans larges qui emboîtent parfaitement les hanches. Ou ultra basse, sur des manteaux ceinturés sous les reins et des jupes qui flirtent avec la naissance des fesses.
Jonny Johansson s’est aussi particulièrement concentré sur les jeux de proportions avec ses créations comme gonflées à l’hélium. Des combinaisons, robes et costumes aux volumes arrondis, qui, au contact d’une aiguille, pourrait se dégonfler en un bruit strident, qui sait ? Ce qui ne fait aucun doute, c’est leur potentiel viral : ces habits inonderont bientôt les feeds Instagram de tous-tes les invité-e-s.