Où est-ce qu'Ian Griffiths a bien pu puiser l'inspiration pour présenter, une saison encore, un inventaire complet et inventif pour la ligne féminine de Max Mara ? Il parvient pourtant encore à se renouveler, après près de 40 années passées au sein d'une même marque. Mais l'Anglais a trouvé son cheat code pour ce nouveau chapitre : la prose des sœurs Brontë. Dans le roman Les Hauts de Hurlevents, Emily Brontë notait : "J'aimerais devenir une jeune fille, à moitié sauvage, endurcie et libre". Quelques mots qui ont suffi à inspirer à Ian Griffiths une collection relatant l'aventure d'une femme sauvage en forêt.
D'où l'épaisseur des pulls en tricot repérés sur les mannequins, leurs sacs à dos en cuir qui renferment peut-sûrement de l'eau et des vivres, et leurs longues parkas matelassées. Si les leggings Max Mara et autres redingotes cintrées promettent un hiver douillet, considéré le contexte mondial, ce défilé peut aussi se lire comme une métaphore de ce qu'est le nouveau luxe. Un luxe qui aujourd'hui se définirait par la possibilité de pouvoir se retirer au calme, à l'abri des arbres d'une forêt verte.