Elle a débuté avec le show Weinsanto et s'est achevée, 9 jours plus tard, avec le défilé Coperni, à Disneyland. La fashion week printemps-été 2025 à Paris a connu son lot de rebondissements, entre présentations événements et collections acclamées.
C'est notamment le cas de celle de Chloé, dessinée pour la deuxième saison par Chemena Kamali, qui a une nouvelle fois montré son appétence pour les silhouettes délicates et romantiques. Alessandro Michele, lui, présentait son vestiaire inaugural pour Valentino, qu'il a truffé de nœuds, de références aux années 70 et d'imprimés baroques.
Entre hommages et célébrations
Chez Chanel et Stella McCartney, la figure de l'oiseau était omniprésente, métaphore de la paix et de la liberté. L'animal devenait bijou ou imprimé, tandis que ses plumes se posaient sur les cols des vestes, les capes et les ceintures.
En apesanteur, les designers ont décidé de créer des tops qui lévitaient sur les corps des mannequins. Des bustiers conçus comme des manchettes chez Balenciaga, des créations en résine imprimée chez Victoria Beckham, de minuscules rectangles noirs chez Courrèges.
De son côté, le denim s'embellit : constellé de strass chez Rokh ou baroque pour Schiaparelli, il devient une robe complexe sous les ciseaux de Chitose Abe, la fondatrice de Sacaï.
Si les manteaux d'été sont partout, de Miu Miu à Ann Demeulemeester, les tongs sont aussi de sortie. Elles se portent comme des bottes chez Dior, servent de matière première pour composer une robe chez Germanier ou s'envisagent en cuir compensé chez Zimmermann. Chic, la belle saison peut commencer.