L'essentiel et rien que l'essentiel. C'est ainsi qu'a été pensée Olfactory Series 1, la toute première collection de Haute Parfumerie de Jil Sander en collaboration avec Coty. L'idée ? Des parfums, enrichis de trois ingrédients naturels clés, les molécules synthétiques d’aldéhydes, l’alcool issu d’émissions de carbone recyclées*, et de l’eau. "Le summum de la clarté et de l’expression olfactives", selon la marque.
Une collection unisexe comprenant 6 créations olfactives, qui s'appuie sur les codes du prêt-à-porter de la maison.
Cinq parfumeurs, une ligne directrice
Pour la création de ces 6 parfums, la marque a fait appel à cinq grands parfumeurs qui ont eu carte blanche pour la confection de ces sillages, en ayant les aldéhydes - des molécules chimiques utilisées en parfumerie fine depuis 1921, associées à l'odeur de propreté qui amplifient l'harmonie d'un jus - pour ligne directrice.
Le premier parfum "Leaf", conçu par Julie Massé, est désigné comme un nuage de verdure : frais et électrisant. La même parfumeure signe également "Earth", un sillage qui évoque les odeurs après la pluie : les flaques d'eau, les premiers champignons, la terre humide...
Mathilde Bijaoui a pensé "Miel", un boisé magnétique enfermant des essences de bois de cèdre recyclé, de vétiver de Madagascar et de jasmin Grandiflorum. De son côté, Nathalie Lorson a créé "Black Tea", une fragrance ambrée et épicée, dans laquelle la fraîcheur des aldéhydes se mêle à la cannelle.
Paul Guerlain a, quant à lui, élaboré le parfum "Coffea", un floral ambré combinant des grains de café extraits au CO2, de l’Iris transformé et du baume du Pérou du Salvador, "créant un choc, une synthèse de deux mondes", résume la marque dans un communiqué.
Enfin, Berenice Watteau, a combiné du cèdre recyclé, du cade d’Espagne et de l’élémi, contrasté par des notes de linge propre et traversé par des facettes d’oud. Un jus évoquant la fraîcheur d'un linge séchant près d'une cheminée.