Et si vous portiez le même bijou toute votre vie ? Un bracelet d'exception, adapté à votre poignet qui pourrait symboliser une réussite personnelle, un engagement amoureux, amical ou familial... Vous le feriez ?
Comme un petit vent de panique
Je ne vais pas vous mentir. Lorsque j’ai vu passer le message qui présente Atelier VM, mais surtout son bracelet L'Essenziale, dans ma boîte mail, j’ai été envahie par une bouffée d’angoisse. Porter un même bracelet jusqu’à la fin de mes jours m'a semblé un tantinet radical.
Vous allez sans doute me trouver un peu dramatique (j’avoue) mais en posant la question à quelques collègues autour de moi, je réalise très vite que l’idée d'arborer la même chose à vie n’est pas une source d’angoisse qui m’est propre.
La première réaction pour toutes a été de me regarder avec des yeux ronds… Si certaines, tatouages à l'appui, m’ont affirmé que la perpétuité ne les dérange pas, un frisson d’effroi a parcouru la colonne vertébrale de ma collègue Justine au moment où je lui en aie parlé.
L’alchimie : du bijou au sentiment
Mais une lecture approfondie de l’histoire d'Atelier VM m’a permis de lutter contre ma peur primaire. Le cœur de leur marque de joaillerie, c’est l’alchimie.
L’idée qu’une bague, une pierre, un bracelet et une breloque ne sont pas que des objets ornementaux. Ils sont des souvenirs, des sentiments, représentent une personne, une saison... C’est un aspect de la mode que l’on a tendance à oublier : comment une pièce de vêtement ou un bijou deviennent parfois des totems.
C’est en 1998 que Viola Naj Olearo et Marta Caffaremo, amies de longue date, lancent Atelier VM.
Il n'est donc pas surprenant que les deux femmes aient décidé, en 2014, de présenter une nouvelle pièce : L'Essenziale. Un bracelet en or 18 carats qui en deux étapes seulement appartient à jamais à celui ou celle qui le porte. Une fois le poignet mesuré, il est inséré dans une machine qui verrouille au laser, de façon invisible, la chaîne d’or à même le corps et pour toujours.
Affronter ses peurs
Le journalisme, c’est l’aventure et je ne suis pas du genre à me laisser scléroser par mes peurs. Enfin pas tout le temps. Je précise tout de même que pour une journaliste mode, porter la même chose jusqu’à la fin de ses jours est l’une des pires punitions qu’on puisse attribuer. Ce serait genre le premier cercle de l’enfer si Dante Alighieri avait eu une passion pour… Disons les toges.
Une fois arrivée dans l’espace que la marque occupe au Bon Marché Rive Gauche, la jeune fille qui s’occupe du corner se veut rassurante. "Cela fait partie des premières questions que les gens nous posent : est-ce que c’est vraiment pour toujours ? Comment il s’enlève ?", glisse-t-elle en mesurant mon poignet.
Il semblerait aussi que ces mêmes personnes, sans doute moins autocentrées et plus pragmatiques, posent des questions sensées comme : "Et comment le couper en cas d’opération ? De rupture ?". "Un simple coup de ciseaux devrait suffire, mais sinon vous pouvez également venir pour vous le faire retirer, que ce soit pour ajouter des porte-bonheur ou le retirer définitivement", m'informe-t-elle, un sourire aux lèvres.
En moins de cinq minutes, voilà le bracelet fixé autour du poignet. Derrière moi attend un couple de futurs parents qui regarde parmi quatre types de chaîne disponibles en or blanc, jaune ou rose. Une femme ayant déjà effectué son achat revient pour s’assurer que la vendeuse marque bien le paquet qu’elle destine à sa meilleure amie.
Il est intéressant de voir que la pièce qui déclenche autant de questions soit aussi celle qui attire le plus de public. "On a même eu des familles entières", rit la vendeuse. Finalement, L’Essenziale porte bien son nom. Ce bracelet est le délicat et essentiel rappel des gens qui comptent dans nos vies ou bien celui de moments où, à mon instar, l'on décide d’affronter ses peurs. Même les plus insensées.
Atelier VM, bracelet L'Essenziale en exclusivité au Bon Marché Rive Gauche.