A l'heure où la joaillerie célèbre l'individualité avec des bijoux de plus en plus personnalisables, la chevalière connaît un regain d'intérêt. Utilisée dès l'Antiquité pour marquer d'un sceau les documents importants, cette bague au large chaton gravé d'initiales ou d'armoiries sert alors de signature et atteste autant d'une identité que d'un statut social. Souvent transmise en héritage, la chevalière est désormais plus décorative qu'utilitaire, mais demeure le témoin d'une histoire personnelle.
La chevalière 2.0 : une empreinte singulière
S'il est possible d'y apposer son monogramme chez Tiffany & Co., chez Balenciaga et Versace, la bague revêt les blasons postmodernes que sont les logos des maisons de prêt-à-porter. Davantage populaire auprès des hommes, la chevalière se modernise et se féminise. Cerclé d'un liseré d'or jaune chez Adeline Cacheux ou serti d'une malachite incrustée d'un diamant chez Yvonne Léon, son chaton reste parfois vierge de toute inscription pour plus de modernité. Interchangeable chez Fred ou scindée en deux chez Arthus-Bertrand, elle laisse aux femmes la liberté de créer leur propre composition et prône ainsi la singularité.