Connaissez-vous la méthode de tissage qui s'est muée en emblème de la maison Dior ? Si sa première apparition dans l'histoire de la griffe parisienne remonte au siècle dernier, elle inspire aujourd'hui une collection de joaillerie.

Code maison

Lors du premier défilé Christian Dior en 1947, dans les salons haute couture du 30, avenue Montaigne, les invité-e-s avaient pris place sur des chaises cannées de style Napoléon III. Avec le gris perle, le cannage devient un des éléments clés du décor puis des créations du couturier.

À ses yeux, ce motif intemporel a le pouvoir d'apporter une touche d'élégance et de sophistication à n'importe quel vêtement ou accessoire de mode.

Motif iconique

Célébré par le sac matelassé Lady Dior, lancé en 1995 en hommage à la princesse Diana, décliné l'année dernière sur les montres D My Dior, où son motif est gravé sur le cadran et le bracelet, le cannage se mue en un délicat tissage de fils d'or pour composer des bijoux à l'esthétique raffinée.

Un savoir-faire maîtrisé par les ateliers de la maison qui s'inspire directement de l'artisanat des brins de paille entrelacés.

Rubans graphiques

La collection My Dior, jeu de mots avec "maille" imaginé par la directrice artistique Victoire de Castellane, est aussi un clin d'œil à l'univers de la couture. Tels des rubans précieux, les bagues, les manchettes et les créoles enveloppent la peau.

Elles sont déclinées en quatre versions : tout or, bicolores, avec des aplats de laque noire ou pavées de diamants. Un éventail de possibilité à combiner entre elles.

Collection My Dior, Dior Joaillerie, à partir de 3 250 €.