La culture populaire a tendance à la réduire à son statut de bimbo de téléréalité et pourtant. Signée à 18 ans chez T Management, l'agence de mannequins de Donald Trump, Paris Hilton se forge une carrière dans la mode dès les années 90. Très vite, elle défile, comme pour le créateur Dennis Basso en 1999, puis pour Julien Macdonald ou encore Mercedes-Benz. Mannequin et socialite richissime, l'Américaine s'est aussi liée d'amitié avec d'importants designers, de Jeremy Scott à Marc Jacobs.
Mais c'est surtout loin des podiums et des coulisses de défilés de mode que Paris Hilton a assis sa légende.
Paris Hilton, la première influenceuse
Son nom convoque des souvenirs de la jet-set des années 2000. Que ce soit en boîte de nuit ou au premier rang de la Fashion Week, partout où il y avait une fête, Paris Hilton était de la partie.
Elle n'a pas eu à se démener pour attirer l'intérêt des tabloïds, puisqu'elle est la fille de Richard Hilton, lui-même petit-fils du fondateur du groupe hôtelier Hilton Worldwide. D'autant qu'en ces temps-là, la Paris Hilton aimait jouer du cliché de la bimbo au QI limité. Conséquence : son statut de jeune fille riche écervelée a fait couler beaucoup d'encre et a été abondamment moqué par la presse. Ce qui n'a jamais empêché la star de soigner son allure avec le plus grand des sérieux.
Survêtements Juicy Couture, sacs à main Dior et lunettes de soleil à verres teintés furent les pièces signatures de sa vingtaine. Ce n'est pas sur les réseaux sociaux, mais sur des clichés pris par les paparazzis qu'elle faisait foi de son sens de la mode, même quand elle était photographiée au dépourvu.
En 2002, la meilleure amie de Nicole Ritchie s'offre un premier look culte lorsqu'elle se rend à sa fête d'anniversaire en minirobe façon cotte de mailles. Les années suivantes, elle continue d'être acclamée pour ses petites robes roses fétiches, sa collection de mules à talons et ses emblématiques jeans taille basse.
Ces tendances maintenant enterrées, elle opère depuis la fin des années 2010 un changement de cap total. Un retour à ses racines bourgeoises presque, puisqu'elle adopte désormais des silhouettes BCBG et glamour. Ne lui parlez pas de joggings en velours, elle ne jure plus que par les robes haute couture…
La socialite à la (fausse) voix haut perchée s'est affranchie de toutes les étiquettes qui lui ont été collés sur le dos, y compris celles qu'elle a participé à créer. Une seule demeure tout de même : son statut d'icône du style, évidemment.