"C’est révoltant aussi de voir qu’on est si nombreux. Mais que l'on ait organisé tout ça pour nous, ça réchauffe le cœur après les procès à rallonge, les violences."
Dans le sud du pays, une architecte, Salima Naji, réhabilite ce matériau tombé en désuétude. En restaurant des villages fortifiés, des greniers collectifs ou encore des souks, qui témoignent d'une tradition savante et respectueuse de l'environnement, cette femme de caractère a redonné tout son sens à ce matériau isolant ultrarésistant et permis aussi aux communautés de retisser des liens. C'est au cœur de ces oasis de fraîcheur sans clim que nos reporters l'ont rencontrée.
Le "Nomad" de Dominique dessine un avenir possible pour l'homme où nomadisme, permaculture et recyclage permettraient d'habiter plus sereinement notre planète.
En France, le droit à l'interruption volontaire de grossesse n'est pas encore menacé mais son accès reste fragile dans certaines régions, pour de multiples raisons : désert médical, précarité, manque de volonté politique locale, clause de conscience ou refus de pratiquer des IVG à 14 semaines de grossesse. Nous avons enquêté dans les Hauts-de-France auprès de médecins et de militantes qui défendent ce droit chèrement acquis.
"Les jeunes filles passent leur journée avec les rats, alors que l’un des premiers enseignements du Coran est d’assurer l’éducation de nos sœurs et de nos filles."
Une enquête parlementaire dénonce un scandale d’État. En cause : le chlordécone, un pesticide massivement utilisé dans les bananeraies des Antilles françaises jusqu’en 1993 avec l’assentiment du gouvernement. Un poison invisible qui a durablement pollué les écosystèmes et eu des effets sur la santé des habitant·es. Marie Claire a rencontré des militant·es impacté·es, souvent jusque dans leur chair.
Mère de deux grands enfants, séparée d'un homme qu'elle avait plusieurs fois signalé à la police et contre lequel elle avait porté plainte, cette cadre de 47 ans a été enlevée puis sauvagement tuée par son ancien compagnon le 27 mai 2019. Près de trois ans plus tard, sur les lieux de la reconstitution des faits, sa famille et leur avocate font bloc pour que justice soit enfin rendue. Et pointent les dysfonctionnements d'un système qui a ignoré les appels au secours de Nathalie. Nos reporters sont allées à leur rencontre.
Réunis en collectifs, ses habitants sont de plus en plus nombreux à alerter les pouvoirs publics et imaginer des initiatives pour préserver leur cadre de vie.
C'est l'un des pays les plus pauvres du monde. Pourtant, des plus défavorisés à la bourgeoisie américanisée, on continue de s'y marier avec l'espoir d'une vie meilleure.
Une alternative à des poursuites judiciaires proposée en France, où 210 000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année, à ceux qui n'ont jamais été condamnés auparavant.
Ce 17 mai, journée internationale contre l’homophobie, des gays et des lesbiennes qui ont fui les persécutions dans leur pays, protestent contre la politique de l’OFPRA qui a rejeté leurs demandes d'asile.
La disparition de Delphine Jubillar reste encore une énigme. Sans scène de crime ni suspect, les habitants gardent espoir et poursuivent leur mobilisation.
Réfugiées en France, Yara, Basma et Rukaia ont laissé une part d'elles dans ce pays. Mais ne regrettent pas d'avoir voulu vivre dignement. Et librement.
Depuis l’assassinat du professeur Samuel Paty, d’innombrables enseignants se sentent démunis face à des élèves qui contestent les valeurs et enseignements transmis par l’école. Des référents laïcité sont envoyés par les rectorats dans les établissements. Reportage au Collège Guy Mareschal à Amiens.
Aujourd’hui réfugiée en Suède avec sa famille, Sayragul Sautbay témoigne de ce qu’elle a vécu, dans un centre de rééducation en Chine entre lavage de cerveau, privations, torture et viols. Son courage est admirable, et son récit, glaçant.
En ce mois de décembre, Marie Claire lance un calendrier de l’Avent solidaire. Chaque jour, l’oeuvre d’un artiste, spécialement conçue pour l’opération, sera mise en vente au prix de 150 euros. Les fonds récoltés iront en intégralité à l’association Agir pour la Santé des femmes.
L'une des dernières forêts primaires d'Europe disparaît au son des tronçonneuses hors-la-loi à une vitesse phénoménale : l'équivalent de quatre terrains de foot par heure
Au Mexique, elles sont les stars de la charrería, une compétition équestre traditionnelle. Revendiquant leurs tenues iconiques, ces cavalières émérites veulent aussi donner une dimension féministe à leur pratique.
C'est dans un manoir, au cœur d'un tout petit village du Sud-Ouest, qu'a élu domicile Tabitha's Place, ce mouvement religieux américain qui, de plaintes en perquisitions, défraie la chronique locale depuis une vingtaine d'années.
C'est dans un climat explosif que la chanteuse et jurée de “The Voice Kids” a choisi de vivre en se mariant et en s'installant en Corse auprès des siens.
Les réseaux sociaux n’existaient pas encore. J’ai passé trois jours en pyjama, sans prendre de douche, mais en buvant beaucoup de café, et j’ai organisé la première mobilisation féministe par mail.
Les colos pour adultes, comme la Winter House qui se tiendra cet hiver (en février) dans un manoir anglais proposent activités sportives, amicales et ésotériques. À condition d'y mettre le prix.
Des femmes ont décidé de ne pas quitter les lieux et, entre deux ouragans, tentent de sauver ce qu'il reste de leur petite communauté, au milieu des maisons délabrées.
Écrivaine, rappeur, politicienne, productrice ou serveuse, ils vivent au milieu d'un désert blanc, dans ce petit pays, le Groenland, projeté en moins de cinquante ans dans la modernité et les drames sociaux. Souvent fils ou petit-fils de pêcheurs, Julia, Sorine Josef, Paninnguak ou Nuka appartiennent à cette jeunesse urbaine en colère et mélancolique mais d'une incroyable fantaisie. C'est cette dernière que nous sommes allés chercher.
Yorladis, Briyitt et Dayana avaient renoncé à devenir mères en intégrant les Forces armées révolutionnaires de Colombie. Cette guérilla où les femmes devaient avorter en cas de grossesse ou livrer leur enfant à sa naissance. Depuis la signature d’un accord de paix avec le gouvernement du pays en 2016 et la création de camps de transition, beaucoup sont tombées enceintes, d’autres ont pu retrouver un enfant dont elles avaient dû se séparer. Nous les avons rencontrées.
Elles s’appellent Emilie, Eloïse, Aurélie ou Lisa et ont un point commun : celui d’aimer - passionnément - le football. Et elles sont de plus en plus nombreuses. A quelques jours du coup d’envoi du Mondial 2018 qui a lieu en Russie, elles partagent leur passion.
Elles sont agent immobilier, secrétaire ou politicienne et, comme une probable majorité de femmes en Russie, où elles représentent 60 % de l’électorat, voteront pour l’actuel résident du Kremlin, le 18 mars, au premier tour de l’élection présidentielle. Marie Claire est allé leur demander ce que Vladimir Poutine incarne pour elles, et ce qu’elles attendent de lui.
Ce sont des enfants qui n’ont pas été désirés. A l’hôpital, des aides soignantes et des infirmières leur offrent leurs seuls moments d’attention. Des gestes agiles. Des mots. Quels regards ? A quoi ressemblent les premiers jours d’un bébé seul ? Quels soins leur apporte-t-on pour panser cette blessure originelle ?
Elles fabriquent nos voitures, nos avions et nos poissons panés. Des vies passées à souder, monter, porter… Au prix, souvent, de corps meurtris et d’avenir incertain. Marie Claire est allé à la rencontre de ces valeureuses trop souvent invisibles.
Vestiges de l’Amérique des cow-boys, 75 000 mustangs vivent encore en liberté dans l’ouest du pays. Prises en tenaille entre les éleveurs de bétail tout-puissants et l’Etat fédéral, Lynn et Carol essayent de les soustraire aux opérations de capture spectaculaires et aux centres d’adoption du gouvernement, qui ambitionne de réduire leur population de 80 %.
Vivre caché pour ne pas mourir, c’est ce à quoi ces jeunes Albanais sont réduits. Dans leur pays, la vendetta existe toujours et cible aussi désormais, alors que le code traditionnel l’interdit, les filles.
Nos reporters ont pu exceptionnellement entrer au Yémen, parcourir les dangereux kilomètres qui séparent Aden de Sanaa. Au milieu de la route, Taez, la ligne de front. Ils racontent la vie foudroyée sous les bombes, les femmes et les enfants qui tentent de survivre.
Elles habitent dans des appartements minuscules, avec si peu pour vivre. Mais rien n’a semblé plus normal à ces familles de migrants clandestins que d’offrir un refuge à l’informaticien le plus recherché du monde. Aujourd’hui, elles sont menacées d’expulsion
Ne plus respirer, ralentir, lâcher prise. Julie, Alice, Anne et Angelika sont des plongeuses en apnée qui vous emportent dans les profondeurs. Des femmes poissons qui ont fait de cette discipline une philosophie de vie.
Fini le temps où elles n’étaient que les filles ou les femmes d’agriculteur. Aujourd’hui, elles empruntent pour créer leur propre exploitation, cultivent des centaines d’hectares, se lancent dans la permaculture.
Et surtout, ont un rapport à la terre et à la production qui fait sens pour elles. Portraits de vaillantes.
Pendant trois ans, des milliers d’enfants ont été endoctrinés par l’Etat islamique. Aujourd’hui emprisonnés par l’armée irakienne ou parqués avec leur famille dans des camps, ils sont soupçonnés d’être les prochains djihadistes. A l’heure où l’après- Daech se dessine, quel avenir pour cette génération éduquée à la violence islamiste ?
Leur territoire est interdit aux étrangers mais nos reporters ont pu y pénétrer. Elles ont suivi les jeunes combattantes entrées dans l’armée rebelle des Palaungs. Une minorité opprimée par la junte depuis plus de cinquante ans, qu’Aung San Suu Kyi semble aussi avoir abandonnée. Mais ces soldates continuent sans relâche leur lutte pour l’autodétermination.