Née le 6 juin 1992 à Magadan, en Russie, Sasha Luss a fait ses premiers pas dans un univers bien éloigné de celui de la mode. Fascinée par la danse et l’écriture, la jeune fille aurait pu devenir ballerine si une blessure à la cheville n’avait pas brusquement mis fin à ses rêves de scène. Mais le destin avait d’autres plans pour elle.

Repérée pour sa beauté singulière à l’âge de 13 ans, elle signe rapidement avec une agence de mannequins. Ce qui commence comme une simple curiosité la propulse finalement sur les podiums les plus prestigieux du monde et plus récemment sur les écrans de cinéma, notamment sous la direction de Luc Besson. Retour sur le parcours fulgurant de cette icône en devenir.

De la Sibérie à la Fashion Week : un parcours atypique

Sasha Luss naît le 6 juin 1992 à Magadan, dans une région reculée de la Sibérie. Enfant, elle préfère la danse au monde de la mode. Elle participe à des concours de ballet, mais à l’âge de 13 ans, une blessure à la cheville interrompt brutalement son rêve de devenir danseuse professionnelle. C’est alors que son entourage remarque son potentiel pour le mannequinat. Sa mère, convaincue du talent de sa fille, l’emmène visiter une agence de mannequins à Moscou, où elle signe rapidement son premier contrat.

À 14 ans, elle est déjà repérée par l’agence moscovite IQ Models. À 16 ans, elle fait ses débuts sur les podiums de la Fashion Week de Moscou, défilant pour la créatrice Alena Akhmadullina. Cette première expérience lui ouvre les portes de l’industrie de la mode russe. En 2008, elle fait la couverture de magazines prestigieux comme Vogue Russia et L’Officiel Russia, confirmant son statut de nouvelle étoile montante. Cependant, malgré ce succès précoce, Sasha Luss peine à s’imposer à l’international et retourne en Russie après un passage à New York.

Le coup de pouce de Karl Lagerfeld : la muse des plus grands couturiers

La carrière de Sasha Luss prend un tournant décisif en 2011 lorsqu’elle est repérée par Karl Lagerfeld dans une publicité pour une marque russe. Impressionné par son élégance et sa beauté éthérée, le légendaire couturier allemand la choisit pour défiler pour Chanel en 2012. C’est le début d’une ascension fulgurante pour la jeune femme qui devient rapidement un visage incontournable des podiums internationaux.

L’année suivante, elle signe une exclusivité avec Dior pour le show printemps-été 2013, avant d’enchaîner les collaborations avec des marques prestigieuses telles que Valentino, Calvin Klein, Prada et Givenchy. Lors de la saison automne-hiver 2013-2014, Sasha Luss participe à pas moins de 58 défilés, un exploit qui lui vaut d’être désignée comme l’une des révélations de la saison par le site Models.com. Son parcours fulgurant la mène à figurer dans des campagnes pour des maisons telles que Carolina Herrera, Max Mara et Tommy Hilfiger. Elle devient également l’égérie de Dior en 2014, confirmant son statut de mannequin star.

Mannequin, égérie, actrice : Sasha Luss en trois actes

Si Sasha Luss brille sur les podiums, c’est au cinéma qu’elle révèle une autre facette de son talent. En 2017, Luc Besson, séduit par sa présence magnétique, lui offre son premier rôle au cinéma dans Valérian et la Cité des mille planètes. Elle y incarne la princesse Lihö-Minaa, un rôle en capture de mouvement, qui la plonge dans l’univers fascinant de la science-fiction.

Forte de cette première expérience, Sasha Luss se voit confier le rôle principal du film Anna de Luc Besson en 2019. Ce thriller d’action la propulse sous les feux des projecteurs en tant qu’actrice à part entière. Le film, qui mêle glamour et scènes d’action spectaculaires, permet à l'actrice de démontrer ses talents d’actrice, tout en conservant l’élégance qui la caractérise sur les podiums. Malgré des critiques mitigées pour le film, la prestation de Sasha Luss est saluée, ouvrant la voie à une nouvelle carrière prometteuse.

En dehors de son parcours professionnel, Sasha Luss mène une vie relativement discrète. Bien que très active sur les réseaux sociaux, où elle partage des moments de sa vie personnelle et professionnelle, elle parvient à préserver une part de mystère, laissant ses admirateurs en quête de découvrir davantage sur cette beauté venue du froid.