Les perles sont le grand amour de la maison de haute joaillerie Tasaki. Depuis 1933, elle les cultive et les sublime à travers de charmantes créations joaillières segmentées dans des lignes bien distinctes.
Dans les années 2010, le spécialiste des perles rencontre un franc succès avec le lancement de sa ligne répondant au nom Danger mais c'est depuis la première heure qu'il occupe une place toute particulière dans le secteur de la joaillerie. Plein phare sur Tasaki.
Un rapport au temps précieux
Si les perles fines, surnommées "larmes des dieux" dans la mythologie, furent pêchées pendant des milliers d'années, la fin du XIXe siècle marque les débuts de la perle de culture, dont le commerce se généralise dans les années 20.
La décennie suivante, Shunsaku Tasaki, fondateur de la maison qui porte son nom, crée sa première ferme perlière.
Aujourd'hui, ce sont près de huit cent mille perles Akoya qui sont récoltées chaque année à l'ouest du Japon, sur le site naturel protégé des îles Kujuku.
Il faut en moyenne quatre ans pour que la perle se forme avant d'orner les bijoux précieux du joaillier, dont les ateliers se trouvent à Kobe.
Des audaces stylistiques
"Je suis fasciné par la dualité des perles", affirme Prabal Gurung, directeur artistique des collections Tasaki. "Elles affichent une allure sage et une certaine sentimentalité, pourtant on peut les interpréter de façon très moderne et unique."
Ce que le joaillier s'attache à faire avec ses différentes lignes : M/G, en collaboration avec la créatrice Melanie Georgacopoulos, qui a eu l'audace de couper les perles en deux pour laisser apparaître leur intérieur ; Balance, où les perles s'alignent sur une baguette d'or telles des sculptures contemporaines ; Refined Rebellion, qui associe perles et pierres de couleur ; ou plus récemment Danger.
Une ligne électrisante
Comme pour les autres collections, les perles des bijoux Danger sont sélectionnées à la main, en fonction de l'épaisseur, de la qualité et de la couleur de leur nacre.
Mêlant leur douce rondeur à des épines d'or acérées, cette ligne ne cesse de se développer depuis son lancement en 2011.
Récemment, ce sont trois pièces de sa déclinaison Danger Horn qui sont venues s'ajouter, avec leurs cornes inspirées de la nature sauvage : un collier ponctué de duos soudés dos à dos, un bracelet jonc terminé par leur courbe et leur pointe surmontées par deux perles, et des boucles d'oreilles assorties.