En septembre dernier, le duo de Coperni, alias Arnaud Vaillant et Sébastien Meyer, signait le happening le plus viral des défilés printemps-été 2023. L'objet de tous les désirs ? Une robe vaporisée en direct sur le corps de Bella Hadid grâce à la technologie du Spray-on mise au point par la société Fabrican.
Un simple "body painting" ? Non, car au contact de l'épiderme, le liquide – mélange de coton, de fibres synthétiques et de polymères – se transformait peu à peu en tissu, puis en fourreau blanc qui épousait au plus près l'anatomie de la mannequin.
La robe spray de Coperni n'est pas la seule à flirter avec l'immatériel. Des "naked dresses" légères comme des souffles aux nuisettes incrustées de détails empruntés à la corseterie, en passant par des secondes peaux fendues de « cut-out », cette saison, la robe n'en finit pas de se déshabiller pour accompagner au plus près de la peau la libération des corps.
Et ce ne sont pas les chiffres qui diront le contraire. Selon le moteur de recherche Tagwalk, 59 % des 247 créateurs et créatrices ayant défilé cette saison ont utilisé dans leurs collections des références à la lingerie, et 77 % d'entre eux des effets de transparences…
Une tendance que l'acheteuse star de Bergdorf Goodman, Linda Fargo, a déjà baptisée "body-pride dressing".