Les 16 tendances mode du printemps-été 2025 à connaître sur le bout des doigts

C'est la nouvelle marotte des designers. Chez S.S. Daley, elles dessinent des motifs floraux, tandis que chez Off-White, elles illuminent une jupe métallique. Julien Dossena les utilise pour créer une robe d'or et d'argent. Enfiler des perles n'a jamais été aussi chic.

Les dessous continuent de s'exporter dans la rue. Après la mode du no pants, c'est au tour du no skirt de se la couler douce. Pour Prada, le collant s'arbore donc sans robe ni minijupe, dans une version côtelée qui réchauffe les jambes, ceinture sur les hanches. Ester Manas et Ferragamo le déclinent façon flashy... Et il fait de belles jambes !

Si la tendance coquette s'est faite discrète lors des shows printemps-été 2025, elle a peut-être inspiré aux créateur-rice-s l'avalanche de nœuds qui s'est abattue sur les collections. Sur les robes, les chemises à lavallières, les jupes et les tops, ils s'assument. Moins girly que sexy.

Parler de costume masculin en 2024 serait un anachronisme. Dire que le tailleur féminin se diversifie, voilà qui serait plus précis. Hyper sophistiqué chez Rokh, il s'inspire de Monsieur Yves Saint Laurent sous les ciseaux d'Anthony Vaccarello. Victoria Beckham, elle, n'hésite pas à y mettre de grands coups de cutter pour une version moderne et sensuelle. 

Il pointe le bout de son nez depuis quelques saisons. L'ourlet boule s'impose désormais sur les silhouettes du printemps-été 2025. Version mini chez Cecilie Banhsen, longue jupe pastel chez Alaïa ou robe de bal asymétrique chez Chloé. 

Du vert citron chez Ganni, du vert émeraude chez Tods, du vert kaki chez Burberry, du vert néon chez Versace, du vert granny Gucci... Le vestiaire du printemps prochain prend des couleurs, à assumer en total look ou par petites touches. Le ton de l'espoir.

Le manspreading pourrait bien être en train de vivre ses dernières heures. Simone Rocha, Loewe ou encore Marie Adam-Leenaerdt ont décidé d'augmenter la carrure féminine. Des jupes qui s'épanouissent comme des soucoupes volantes sur les hanches, des tops qui donnent l'impression d'avoir été gonflé à l'hélium, des robes qui nécessitent bien deux sièges de métro pour se déployer comme il faut. Ou comment prendre de l'envergure avec allure.

La naked dress et la naked skirt n'étaient finalement que des galops d'essai. Le printemps-été 2025 invite à la transparence la plus totale. Le pantalon, la blouse, la minijupe et la robe à volants adoptent ces voiles légers qui laissent deviner la peau.

Pas question de donner du grain à moudre aux climatosceptiques. La température moyenne de 2023 était en hausse de 1,48 °C par rapport aux niveaux préindustriels (de 1850 à 1900). Reste que l'année 2024 aura été marquée par un mauvais temps quasiment constant. De quoi inspirer les designers ? Sûrement, à voir les manteaux d'hiver, les mailles tricotées et les nuances glaciales qui ont infusé les défilés.

Les bras coincés dans une blouse transparente, comme un papillon dans son cocon, enfermés sous une brassière de sport ou sous les entrelacs d'un top en maille consciencieusement noué. Quels messages veulent faire passer les créateur-rice-s ? Cette immobilité contrainte pourrait aussi bien être une métaphore de la passivité collective face aux catastrophes qui se succèdent ces derniers mois, qu'un moyen drastique de réduire son temps d'écran. Pas de mains, pas d'heures perdues sur Insta.

Pensez à l'odeur de la mousse fraîche et aux feuilles mortes qui jonchent le sol à partir de la fin septembre. Vous obtiendrez la palette la plus représentée sur les défilés de la saison prochaine. Le kaki, le chocolat et le camel comme un bouquet automnale aux teintes élégantes.

Il y avait les franges sur les vestes en suède et les sacs à main d'inspiration bohème. Désormais, il y a les franges destroy chez Diesel, multicolores chez Missoni, métallisées chez Germanier et précieuses chez Ralph Lauren. Surtout, elles se balancent au rythme de celles qui les portent et laissent un sillage aérien sur leur passage. 

Après le fuchsia qui a imprimé les rétines en même temps que le film Barbie (2022) faisait un carton au cinéma, la mode a pris ses distances quelques saisons. Ce chrome entame désormais son retour dans une version romantique et délicate que les Américain-e-s baptisent baby pink. En français, on dit "voir la vie en rose" et on trouve ça magnifique.

Le charme rétro de la taille haute laisse sa place aux latitudes qui flirtent avec la chute des reins. Chez Brandon Maxwell et Luis de Javier, cette hauteur très années 2000 permet de révéler les sous-vêtements. Pour Sabato De Sarno, le directeur artistique de Gucci, elle s'envisage avec un marcel immaculé glissé sous la ceinture. Demna lui offre une version masculine pour Balenciaga, associée à un bomber raccourci.

Ni soleil, ni canari, ni pastel. Les marques sont unanimes : c'est le jaune beurre qui rafle la mise. Doux, voluptueux et surtout sacrément raffiné, il met son grain de sel sur les vêtements comme sur les accessoires, de tuniques en sacs à main frangés. Délicieux. 

Un short bicolore, un top à rayures, une chemise métallisée, une parka pastel, un blazer XXL... La femme Rabanne préfère sortir équipée. Et se découvrir progressivement, au fur et à mesure que la journée avance. Un parti pris qui séduit aussi chez Louis Vuitton et Ujoh et traduit un retour assumé au maximalisme. Qui peut le plus peut le plus.