Vie et Pratiques sexuelles

Tandis que certains font du piano debout, d’autres s’adonnent aisément à une verticale des plaisirs en optant pour des positions - parfois périlleuses, souvent délicieuses - du sexe debout.

Parenthèse enchantée d’un quotidien surmené, les vacances s’érigent souvent en antidote salvateur d’une vie sexuelle (parfois) en berne, sur fond de conditions climatiques favorables à l’accouplement érotique. Explications.

"On n'est pas obligé d’avoir un orgasme. Se mettre dans des conditions de rapprochement, de sensibilité, d'un moment charnel, loin de la performance est suffisant. Passer un moment de plaisir, dans la jouissance (avec ou sans orgasme) sera déjà bénéfique", explique la sexologue Céline Vendée.

"On fait l'amour pour le plaisir et non pas pour la souffrance. Quand on souffre, il faut arrêter. C'est un moment de partage, d’excitation. La souffrance est toujours à interroger", prévient la sexologue Evelyne Dillenseger.

La sexologue Céline Vendé alerte néanmoins sur le risque de "tomber dans l'injonction à essayer x positions pour qualifier le rapport sexuel de réussi ou d'érotique".

Abandonner le sexe pour un temps, ou pour plus longtemps, est peut-être l'une des décisions les plus difficiles à assumer en public, et même dans le cercle intime. Heureusement, les mentalités évoluent… Explications.

Qu’il soit consommé pour se donner de l’aplomb ou surmonter un traumatisme, l’alcool fait partie intégrante de la vie sexuelle de certaines femmes. Si bien qu'elles peinent à se remémorer un rapport soft, sans l’usage devenu nécessaire de ce psychotrope.

Pratique sexuelle controversée, le pegging redéfinit les contours de la sexualité hétéronormée à la faveur d’un plaisir aussi décomplexé que décuplé.

Violée par un cousin, agressée par un ami et collègue de travail, abusée par un petit-ami. Marine, Justine et Clara* ont été victimes de violences sexuelles. 

Témoignages de femmes qui reviennent avec humour et compassion sur leurs (toutes) premières fois en la matière.

Entre fantasmes standardisés, culte de la performance et préférences d’ordre physiologiques, décryptage de ces schémas sexuels.

Plus disponibles, plus libérées et plus expérimentées qu'à 20, 30 ou 40 ans, les 50+ sont de plus en plus nombreuses à parler d'une libido plus puissante et affranchie. D'un élan retrouvé.

Synonyme d’une performance victorieuse, l’éjaculation masculine comme point d’orgue coïtal répondrait moins à une source réelle de plaisir qu’à un paradigme sexuelle phallocentré aux considérations surannées. Démonstration.

Malgré une certaine libération de la parole autour des menstruations, les règles s'associent encore trop rarement à nos ébats, laissant tabou et abstinence triompher. Pourquoi tant de gêne ?

Certaines personnes émettent le besoin - après un orgasme sexuel - de rester dans leur coin. Et de ne surtout pas rester collé à l’être copulé. Parfois par dégoût et gêne socialement genrés, d'autres fois à cause d'un basculement hormonal ou encore par simple besoin de se retrouver.

Le plaisir féminin prend enfin la place qu'il mérite et s'inscrit désormais comme l'un des fondements de notre bien-être global. Décryptage.

Entre corps traumatisé, désir troublé et premier pas dans la parentalité, la sexualité post-partum reste un périlleux challenge de couple, auréolé de tabous et de préjugés. Protagonistes d’une réalité plurielle non dépourvue de points communs, cinq femmes témoignent de cette intimité bouleversée.

Rempart contre les MST/IST et les grossesses non désirées, le préservatif n’aurait pas bonne presse auprès de certains hommes qui refuseraient, encore et toujours, de le porter. Au point de négliger la santé sexuelle de leur partenaire et de leur faire peser une charge mentale implicite : celle de l’intimité.

Et si le problème se trouvait en réalité bien loin de la chambre à coucher ?

Par manque d’opportunités, peur de se faire contaminer ou simple souci des gestes barrières, certains et certaines ont renoncé à une vie sexuelle épanouie le temps de la pandémie. Au point de peiner à la reprendre encore aujourd’hui.

Chaque mois, nous répondons aux questions les plus intimes que vous vous posez et qui vous amènent étonnamment sur notre site. Ce mois-ci, on va parler caresses, sentiments et transpiration. Pas tout en même temps, bien sûr.

Sortir du trou, lever la tête* : l'ouvrage sur- prend d'emblée par sa construction en deux parties articulées « tête-bêche ».

Parler de sexualité aux adolescents d’aujourd’hui, pour déconstruire les injonctions et les inégalités de genre : c’est le challenge que relèvent haut la main Clémentine du Pontavice et Ghada Hatem-Gantzer, dans leur nouvel ouvrage “Le sexe et l’amour dans la vraie vie” (Ed. First).

Port du masque pendant les ébats, caresses, masturbation… Plusieurs autorités de santé publique, notamment outre-Atlantique, ont livré leurs conseils pour une sexualité épanouie, tout en limitant la propagation du virus.

La technique du message coquin pour émoustiller l'autre ne date certainement pas d'hier. De l'Antiquité à nos jours, retour sur la grande histoire des échanges érotiques.

Sexiste, culpabilisante, obsolète : les arguments ne manquent pas pour contrer l’ancestrale injonction qui nous enjoint de ne pas céder (trop vite) à la tentation. Et pourtant, largement intériorisée, la sacro-sainte règle du premier soir ne serait pas aussi facile à déboulonner. Explications.

Plaisir coupable de la vie de conjugale, la sieste crapuleuse s’impose comme un efficace briseur de routine aux faux-airs d’interdits, dans une société hyperactive qui semble tout faire pour nous empêcher de la transgresser.

Plébiscités par de plus en plus de femmes, auxquelles ils s'adressent en majorité, les podcasts érotiques se multiplient, concurrençant le porno traditionnel. Pourquoi un tel engouement ? Décryptage.

Construction socio-culturelle par excellence, le fantasme virginal s’est érigé - sous couvert de faux-fondements biologiques - en précieux garant d’une norme sexuelle ouvertement patriarcale. Retour sur l’épopée d’un mythe qui n’a jamais autant existé.

Parmi les différents poncifs liés à la sexualité, celui de l’injonction à la performance sexuelle qui ne pèserait que sur les épaules des hommes est l’un des plus tenaces. Parce que oui, les femmes aussi souffrent de la pression d’être performantes au lit. Ou ailleurs, d’ailleurs.

La deuxième révolution sexuelle est arrivée. Libérées de la perspective de la reproduction, libérées du mariage, les femmes ne l'étaient pas complètement des hommes, ni de la morale. La sexualité est restée, en partie, le lieu de la domination masculine.

Impondérable d’une sexualité à la fois hyper-normée et bardée d’injonctions, la pénétration n’aurait plus le vent en poupe. Preuve en est, l’écrivain Martin Page questionne ce passage - plus vraiment - obligé dans un essai savoureux.

Poncif de la pornographie, le gang bang a aussi ses adeptes dans la vraie vie. La podcasteuse Anouk Perry a voulu en savoir plus sur eux, leurs envies, leurs fantasmes et de manière plus pragmatique aussi, leur organisation.

Chaque mois, Tania Dutel fait pour Marie Claire une mise au point à destination de ses partenaires sexuels passés et futurs. Ce mois-ci, par pitié arrêtons de gémir pour de faux.